Nous nous empressons de porter à votre connaissance ce post qui vient d’être publié, dont le sujet est «l’automobile».
Son titre (Automobile. Mercedes-Benz SL, le dernier grand classique de la marque à l’étoile) synthétise tout le papier.
Sachez que le rédacteur (identifié sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Vous pouvez donc donner du crédit à cette actualité.
Le post a été édité à une date mentionnée 2023-09-30 23:05:00.
Le développement de la R 129 commence au milieu des années 70. Mais à cette époque, le constructeur allemand, absorbé par le développement des berlines W124 et W201, décide de mettre le projet de nouveau SL en pause.
Le projet ne sera relancé qu’en 1982. Le SL actuel a déjà 11 ans de service, il faut faire vite. Mais Mercedes-Benz n’a pas l’intention de bâcler la conception de ce modèle et va au contraire, prendre son temps.
Un design parfait ?
Pour mettre toutes les chances de son côté, Mercedes va confier le dessin de son futur roadster au designer Bruno Sacco. Celui-ci est alors responsable du design de la marque. On lui doit la berline W123, mais aussi le concept révolutionnaire Mercedes C111.
La devise du designer est simple : “Une Mercedes doit toujours ressembler à une Mercedes”. En 1984, le design est finalisé et un brevet est déposé le 2 octobre 1986. Non seulement la R129 est une vraie Mercedes mais l’équipe de design sent tout de suite qu’elle a “ce petit truc en plus” qui pourrait en faire un classique de la marque.
Bruno Sacco, d’habitude très critique envers son propre travail déclare plus tard : “La R129 a tout simplement le profil parfait et c’est globalement la voiture parfaite de ma carrière”.
Le plein de technologies
Pour marquer le retour gagnant de Mercedes, la nouvelle SL se doit également d’imposer de nouveaux standards en matière de technologie. Pour la première fois, un “Super Leicht” sera doté d’une assistance au freinage, de suspensions actives, du contrôle de stabilité, du détecteur de pluie et même d’un capteur capable de détecter la présence d’un passager pour activer l’airbag.
Des solutions largement démocratisées aujourd’hui mais qui, à l’époque, n’existaient pas. A eux seuls, les sièges font l’objet d’une vingtaine de brevets, dont une ceinture de sécurité intégrée, qui se règle automatiquement pour correspondre à la hauteur de l’appuie-tête.
Un arceau révolutionnaire
Pour être une Mercedes digne de ce nom, le SL devra également apporter un plus en termes de sécurité. La structure du SL est réalisée dans un alliage beaucoup plus résistant à la torsion mais ce n’est pas ce que le public retiendra.
Au moment de concevoir un cabriolet, les ingénieurs se voient toujours confrontés au même dilemme : doit-on équiper la voiture d’un disgracieux mais efficace arceau ? Les ingénieurs de la marque vont répondre à la question de la plus belle façon, grâce à l’hydraulique.
En cas de risque de retournement, des capteurs détectent un risque de tonneau, la pression hydraulique actionne des ressorts et libère l’arceau derrière la tête des occupants, en trois dixièmes de seconde. La SL est le premier cabriolet qui ne vous oblige pas à choisir entre style et sécurité.
Une présentation remarquée
Au salon de Genève 1989, c’est l’effervescence des grands jours sur le stand Mercedes. La présentation de la nouvelle SL série R129 est sur toutes les lèvres. Dès la première journée presse, les journalistes du monde entier font la queue pour essayer le nouveau siège intégré ou faire fonctionner l’arceau de sécurité rabattable en démonstration sur le stand.
Les moteurs sont des six, huit et douze cylindres selon les versions 300SL, 500SL ou 600SL. Avec ses 322 ch, la 500 SL devient la Mercedes la plus puissante de l’époque et rencontre un succès immédiat.
Elle a causé des problèmes à Diana
Parmi les clientes, une certaine Diana va se faire remarquer, bien malgré elle. La princesse de Galles est alors en pleine tourmente médiatique. Les révélations sur son couple avec le Prince Charles font la une des tabloïds quotidiennement.
Au même moment, peut-être lassée de la fiabilité approximative de son carrosse anglais, la princesse craque pour la dernière SL. Diana décide d’échanger sa Jaguar XJS contre la dernière allemande en version 500 SL.
Les journaux s’emparent de l’affaire, reprochant à la princesse de ne pas défendre l’industrie automobile Britannique, alors bien mal au point. Le public s’en mêle et la Mercedes de Diana devient une affaire d’état.
Devant la pression, la Famille Royale s’engage à rouler en voitures anglaises. La consigne est passée à Diana, qui doit se séparer de sa Mercedes. L’histoire d’amour contrariée de la Princesse avec Mercedes connaîtra un dénouement tragique, quelques années plus tard.
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