Voilà qui va vous intéresser : Un nouvel encart que je viens de remarquer sur internet et que nous vous proposons ci-dessous. La thématique est « l’automobile ».
Son titre (Incendie sur le plateau d’Aumelas : « Les pompiers, je ne les remercierai jamais assez pour ce qu’ils ont fait ») est évocateur.
Identifié sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Il n’y a aucune raison de douter de la fiabilité de ces informations.
Le texte a été publié à une date notée 2022-08-11 01:02:00.
L’article original :
Une jolie chaîne de solidarité a été mise en place le 26 juillet dernier lors de l’incendie géant dans l’Hérault.
« On est tous impuissants face au feu. Et si les pompiers ne te sauvent pas ta propriété, t’as plus que les yeux pour pleurer ! » Quinze jours après le terrible incendie d’Aumelas qui a englouti 1 000 hectares de végétation, Gérard Bourrier, amoureux de la nature et enfant du pays, reconnaît être toujours traumatisé par ce qu’il a vécu le 26 juillet dernier.
« Je n’en ai pas dormi pendant une semaine, reconnaît cet important propriétaire terrien, fort de ses 650 hectares, qui a vu près d’un quart partir en fumée. Ce matin-là, vers 9 h 30, en prenant l’autoroute direction Lodève, j’ai vu deux départs de feu, à 800 ou 1 000 mètres d’intervalle, sur la crête de Saint-Bauzille-de-la-Sylve. J’ai tout de suite appelé les gendarmes mais ils m’ont dit qu’ils étaient au courant. Et puis en remontant, vers 12 h 30, j’ai vu des pompiers partout. Je me suis dit : « C’est bon, ils vont rapidement le circonscrire ». »
« Et là, on a cru que c’était la guerre »
Sauf qu’à 15 h, le vent s’est renforcé et la situation a dégénéré. À tel point que 650 pompiers ont dû être mobilisés épaulés par des Dash et des Canadairs. « Les gendarmes ont procédé à l’évacuation de nombreuses personnes du village. Moi, au mas Clavel où j’habite, j’ai préféré rester avec ma femme, tout en prenant la précaution d’inonder de partout. Et puis, avec mon 4×4, je me suis rendu au mas Cayrou, où habitent mon frère et un locataire. J’y ai tout mon matériel de travaux public et agricole. Et là, on aurait cru que c’était la guerre », confie ce septuagénaire au franc-parler.
« Il y avait de la fumée de partout et des flammes grandes de plusieurs mètres. Je me suis d’ailleurs fait brûler légèrement à l’épaule par de la braise incandescente. Et encore, les pompiers m’ont félicité parce qu’ils ont pu emprunter les différents chemins que j’ai créés au travers de ma propriété pour qu’ils puissent intervenir au plus près des feux. Malgré ce, on a eu très chaud. »
C’est bien simple, ils étaient tellement exténués d’avoir bataillé toute la nuit que j’en ai vu certains dormir à même le sol sur le goudron
En effet, la ligne de front, longue de 8 km au final, a été contenue à une trentaine de mètres du Mas Cayrou, grâce à une bataille de tous les instants des soldats du feu. « Les pompiers, je ne les remercierai jamais assez pour ce qu’ils ont fait. Je peux vous dire qu’ils se sont battus comme des lions. Derrière leur carapace, ils coulaient l’eau. C’est bien simple, ils étaient tellement exténués d’avoir bataillé toute la nuit que le mercredi matin, quand j’en ai vu certains dormir à même le sol sur le goudron, ils m’ont fait de la peine. J’ai alors décidé d’aller leur acheter des croissants au Pouget. Mais c’était fermé alors j’ai appelé mon ami d’enfance, Jean-Jacques Pastor qui à une usine de production de chips et d’oreillettes. L’Oustal des chips à Vailhauquès. »
Connu pour avoir le cœur sur la main, ce dernier n’a pas hésité une seule seconde pour faire livrer des boissons ainsi qu’une trentaine de cartons de chips et autant de cartons d’oreillettes. Soit près d’une centaine de kilos de marchandise que les soldats du feu ont particulièrement appréciée. Tout autant que les gendarmes mobilisés d’ailleurs.
Chips, oreillettes, melons et boissons distribués
« Il y a eu une superbe chaîne de solidarité qui s’est mise en place grâce à Yohan, un ami chasseur, qui m’a donné un coup de main et à un voisin, Alain Altet, qui leur a amené aussi plein de melons », conclu, le sourire aux lèvres du devoir accompli, Gérard Bourrier.
Dans les moments difficiles, la solidarité, il n’y a que ça de vrai.
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