Voilà qui va vous ravir : Un nouvel éditorial que notre équipe vient de remarquer sur internet et que nous vous proposons ci-dessous. Le thème est « l’automobile ».
Le titre (Forvia (Faurecia) promet l’hydrogène moins cher que la voiture à batterie en 2030) est sans détour.
Sachez que l’écrivain (annoncé sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur internet.
Ce papier peut ainsi être pris au sérieux.
La date d’édition est 2022-07-26 10:26:00.
Très discutée voire contestée, la voiture à hydrogène a trouvé son adorateur… Patrick Koller, PDG de Forvia (la nouvelle structure issue de la prise de contrôle d’Hella par Faurecia), n’a pas mâché ses mots pour dire tout le bien qu’il pensait de cette technologie. Pour lui, Symbio — entreprise spécialisée dans la pile à combustible, fondée en 2010 par Fabio Ferrari, dont Michelin est entré au capital en 2014 avant de la transformer en joint-venture avec Faurecia en 2019 — est « un joyau, un diamant à conserver ».
Enjeu de souveraineté
Pour Patrick Koller, la voiture à hydrogène permettra de compenser les lacunes de la voiture électrique à batterie. Selon lui, elles sont de deux ordres. La première relève d’un enjeu de souveraineté lié aux approvisionnements en métaux. « Nous allons passer d’une dépendance au pétrole à une dépendance encore plus forte aux métaux de l’électrification », a-t-il répondu à des journalistes lors de la présentation des résultats semestriels de Forvia. « 90% du raffinement des métaux se fait en Chine », a-t-il ajouté. « Alors que nous n’avons besoin que de platine que l’on peut recycler des pots catalytiques » pour fabriquer des piles à combustible.
La France est reconnue pour sa maîtrise de l’ensemble de la chaîne de valeur de la technologie à hydrogène. Ainsi, sur la partie automobile, la filière produit des réservoirs (un élément essentiel et très cher pour supporter la pression), des valves de dépressurisation et la pile à combustible. Symbio vient d’ailleurs d’inaugurer une usine près de Lyon qui doit permettre d’augmenter la production de piles à combustible à grande échelle pour baisser son prix unitaire. La filière hydrogène française compte également des producteurs à hydrogène comme Air Liquide, mais également EDF et Engie qui investissent massivement dans des capacités de production d’hydrogène vert. Enfin, une start-up, Hopium, vise même à produire des voitures à hydrogène très haut-de-gamme, pour compléter une chaîne de valeur quasi-souveraine. D’ailleurs, Forvia n’est pas le seul groupe à s’intéresser à l’hydrogène en matière automobile puisque Plastic Omnium est également sur ce créneau.
Pour Patrick Koller, il existe un autre enjeu majeur de la voiture à hydrogène. Selon lui, cette technologie résout efficacement la problématique infrastructurelle posée par la batterie électrique. Les aires d’autoroute devront s’équiper massivement en bornes de recharge rapides, jusqu’à 80 par station-service selon lui. Mais le coût de cette infrastructure ne sera supporté par aucun modèle économique. « Les investissements nécessaires sur les grands axes sont colossaux pour répondre à des besoins de quelques jours par an », indique Patrick Kohler.
L’hydrogène bientôt moins cher que la batterie
En parlant de modèle économique, le patron de Forvia estime être capable de proposer une chaîne de traction hydrogène complète pour une voiture de 100kwh (fourchette haute des voitures électriques actuellement sur le marché) entre 7.000 et 8.000 euros en 2030. « Je ne pense pas que la technologie batterie atteindra ce prix-là », a-t-il jugé.
Patrick Koller rappelle qu’il multiplie les contrats et que son carnet de commandes sur l’activité hydrogène atteint désormais les 500 millions d’euros. Le contrat avec Stellantis est une excellente opportunité de mise à la route, notamment dans les utilitaires légers en Europe, mais surtout dans les picks-ups américain, le segment le plus profitable du marché.
Pour Patrick Koller, le potentiel de ce marché est colossal. Il réfléchit à la meilleure manière de valoriser son « joyau » Symbio, notamment à travers une introduction en Bourse. Le principe n’a pas encore été arrêté.
Une solution pour décarboner l’industrie
Patrick Koller, qui croit dur comme fer à la mobilité décarbonée (mais pas en 2035 contrairement à l’obligation arrêtée par l’Union européenne), juge que l’hydrogène sera la vraie solution. Il nuance toutefois en insistant sur le fait que la voiture à batterie dispose de vrais arguments dans de nombreux cas d’usage, notamment la mobilité exclusivement urbaine. Mais il va plus loin que les questions de mobilités et juge que l’hydrogène apportera une réponse à la décarbonation industrielle, et permettra de stocker de l’énergie.
Pour l’heure, le marché automobile manque toutefois de modèles. Seuls, Toyota, Honda et Hyundai ont commercialisé des premières voitures, en attendant le français Hopium donc. Mais pour Patrick Koller, les premiers modèles finiront par arriver… Même Tesla finira par s’y mettre, veut-il croire…
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