Ci-dessous un tout nouvel article qui va allonger notre revue de presse sur « l’automobile ».
Son titre troublant (une semaine de formation à la cascade automobile, « il y a tout un savoir-faire ») est évocateur.
Présenté sous le nom «d’anonymat
», le rédacteur est positivement connu.
Les informations communiquées sont en conséquence évaluées véritables.
Texte d’origine :
La seule école de cascade automobile en France donne une semaine de stage sur les pistes de l’aérodrome de Brienne-le-Château (Aube). Les cascadeurs et cascadeuses y participant souhaitent élargir leurs compétences.
Le Festival Interceltique de Lorient 2022
Pas besoin d’aller à Hollywood pour se former à la cascade. C’est possible aussi par chez nous.
C’est sur les pistes de l’aérodrome de Brienne-le-Château (Aube) qu’une semaine de stage a été organisée. À la manoeuvre : la seule école de cascade automobile de France.
L’occasion de s’ôter de la tête que la cascade est un truc de jeune. On y retrouve Bernard Loisel, 72 ans… accroché au toit d’une voiture faisant des tours sur la piste.
« Au cinéma, comme on dit toujours, ce n’est pas l’acteur qui fait la doublure. C’est un cascadeur. On nous dit parfois qu’on est timbré… Mais je réponds que non : au théâtre, on a de la discussion; et au cinéma, de l’action. » Une confession faite à Clément Meunier et Isabelle Lerouge, journalistes de France 3 Champagne-Ardenne ayant fait le déplacement pour l’occasion.
Stunt Guys propose cette formation à la cascade automobile depuis 2020. Le coût, c’est à dire la coquette somme de 3.700 euros, peut être pris en charge par Pôle Emploi ou le compte personnel de formation (le fameux CPF).
Une dizaine de personnes s’est ainsi formée durant cette semaine passée dans l’Aube. Rémi Gillet, un acteur toulonnais, est venu « apprendre des choses [qu’il] ne connaît pas », « glisser » sur les pistes, et « écouter le bruit du moteur ». Ce qui lui fait « beaucoup de bien ».
Une autre participante, Marine Gourdon, est habituellement cascadeuse physique et équestre. Elle sait faire beaucoup de choses, mais pas (encore) ça. « On m’a demandé récemment si je savais piloter un peu, et pas du tout… Donc je me suis dit que ça serait complémentaire avec ce que je fais. »
Les participantes et participants peuvent engranger des astuces bien utiles pour leur carrière cinématographique. Et surtout apprendre à maîtriser leur véhicule en toutes circonstances.
Le cascadeur Adrien Bour a ouvert Stunt Guys pour restituer l’expérience qu’il a acquise sur les plateaux de cinéma, de Taxi et Mission impossible à La Guerre des mondes, Dunkerque, ou encore Nicky Larson. Il explique « c’est professionnel : il y a tout un savoir-faire. »
« Il y avait beaucoup de spectacles, avant, dans les campagnes, avec de supers cascadeurs. Ça s’est vachement professionnalisé. On a des process de sécurité qui font qu’on ne fait pas n’importe quoi. » Prudence est mère de sûreté, mais elle ne suffit pas toujours : David Holmes, doublure de Daniel Radcliffe, a fini paraplégique après un accident durant le tournage de Harry Potter. Lesdites mesures de sécurité évoluent donc sans cesse pour tenter de limiter les risques à zéro.
Bibliographie :
À travers l’Inde en automobile/50,Le livre . Ouvrage de référence.
Gueule-Rouge, 80 chevaux/01/I,(la couverture) .
Pastiches et Mélanges,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
Pour lire en automobile/Un canon monstre,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.