Voilà qui va vous convenir : Un nouvel encart que je viens de relever sur le web et que nous vous reproduisons ci-dessous. La thématique est « l’automobile ».
Son titre (Angoulême: vitesse excessive, rétros cassés, fin de la galère rue de Lavalette?) est sans ambages.
Sachez que le rédacteur (présenté sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Vous pouvez lire ces informations en confiance.
« Cette rue est une catastrophe »
Les riverains n’en peuvent plus et ont déclenché deux réunions publiques le mois dernier. La dernière a rassemblé une vingtaine de personnes, le 16 mai. Avec des résultats : les rues de Lavalette et de La Tourgarnier vont passer dès ce mois-ci à 30km/h. Idem pour la rue de la Belle Allée du Petit-Fresquet, jusqu’à l’intersection avec la rue de la Loire. Un lacet de 1,5 kilomètre, sans enclencher sa troisième vitesse, du rond-point de la Bussatte jusqu’au parc du Petit-Fresquet. Drastique… mais provisoire. Un bilan sera fait en octobre. La Ville teste aussi un sens de priorité et coulera des ralentisseurs qui, eux, resteront (voir encadré).
« Cette rue est une catastrophe, c’est hyper dangereux dès qu’on sort de chez nous, frémit Marion, en déchargeant ses courses avec son mari Philippe et leurs deux enfants. Je ne connaissais pas la rue avant d’acheter, si j’avais su… » « Mon père a failli se faire renverser en traversant au passage piéton l’an dernier, peste Philippe. Et c’est lui qui s’est fait insulter. » Depuis leur installation ici en 2018, la vitesse et l’étroitesse de la rue -qui oblige à des manœuvres dangereuses- est le sujet de conversation principal entre voisins.
Mon père a failli se faire renverser en traversant.
« C’est horrible, les gens sont obligés de piler car certains ne restent pas sur leur voie », constate chaque jour Amandine Monteiro. Elle s’en sort bien : elle est du bon côté de la rue de Lavalette, là où les voitures stationnent et créent une sorte de rempart. « Mais je dois parfois attendre longtemps avant d’ouvrir ma portière, après m’être garée. »
Pas d’itinéraire bis pour les bus
Ils ont tous le même réflexe : rabattre leurs rétroviseurs. Plusieurs sont cassés chaque mois. Pour Justine Gaultier et son mari, cela n’a pas suffi. « On a défoncé nos deux voitures, l’avant gauche et l’arrière droit, en mars », relate-t-elle. Le coupable a laissé des traînées de peinture blanche. Mais pas de mot. « Il y a deux ans, c’était tout le côté droit de notre carrosserie qui a été percé. »
« Quelqu’un qui veut embaucher et a peur de perdre quelques minutes empruntera peut-être un autre chemin, quand la rue sera à 30km/h », espère Francis Bouron. Le retraité habite, lui, un peu plus bas, rue de la Tourgarnier. Il observe depuis 43 ans, sur le pas de sa porte, les voitures lancées comme des balles depuis La Bussatte. « Cette démarche de la Ville est très bonne. On ne veut plus subir le comportement de tous ces gens de passage. »
Tous ces aménagements n’élargiront pas la rue, qui paraît encore plus fine quand déboule un bus de la ligne 2 de la Société de transport de GrandAngoulême (STGA). « On n’a pas le choix, il n’y a pas d’autre itinéraire possible », pose Olivier Jardry, délégué syndical CFDT-SNU à la STGA. « C’est un point sensible du réseau depuis longtemps, rappelle Patrice Grand, le directeur. Nous ne sommes pas maître d’ouvrage sur ce dossier, on remonte juste nos difficultés, comme les usagers. »
L’adjoint aux travaux Guillaume Chupin le reconnaît : « La solution idéale serait de supprimer tous les stationnements, mais ce n’est pas notre volonté. » La rue de Lavalette et son virage accidentogène n’auront droit à aucun ralentisseur, ni de sens de priorité. « L’étroitesse de la chaussée ne permet pas tous les aménagements », répond l’élu. Une subtilité juridique empêche la municipalité d’attaquer de gros travaux de voirie. « Si on refait la rue, il faut recréer des trottoirs d’1,25 mètre minimum », glisse Guillaume Chupin. La rue passerait alors d’étroite à riquiqui.
Une portion de rue rétrécie
Cet axe est devenu depuis 2004 une entrée de ville pour les automobilistes, avec la mise en service du rond-point de Peusec, à Puymoyen. Pour casser la vitesse, la municipalité sort la grande artillerie : en plus de la limitation à 30km/h, trois coussins lyonnais (des ralentisseurs goudronnés) vont être coulés, du 132 au 145 rue de la Tourgarnier. Une priorité sera également instaurée sur une portion de cette rue (du 146 au 183), pour les véhicules qui se dirigent vers Angoulême. « Les voitures garées actuellement à cheval sur le trottoir seront stationnées sur la chaussée », explicite Guillaume Chupin, adjoint aux travaux. Ce qui empêchera tout simplement deux voitures de se croiser.
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