Nous dévoilons un nouvel encart qui va grossir notre revue de presse sur « l’automobile ».
Son titre (pourquoi l’équipementier espagnol Antolin a choisi de rester à Besançon) est sans ambages.
Annoncé sous la signature «d’anonymat
», l’auteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres éditoriaux qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez ainsi vous fier aux infos qu’il divulgue.
« Nous nous réjouissons qu’une entreprise reconnue au niveau international, un acteur incontournable dans le secteur ait fait le choix d’installer, au cœur du bassin industriel de Besançon, un centre de recherche mondial dans l’éclairage d’intérieur », a déclaré Olivier Becht, ministre délégué chargé du commerce extérieur. Ce dernier avait fait le déplacement lors de l’inauguration de la nouvelle usine, le 10 novembre dernier. Un choix, qui pourtant, n’était pas une évidence il y a encore quelques mois… Et pour cause. Les acteurs publics se sont mobilisés pour retenir le groupe espagnol qui envisageait une délocalisation en Allemagne.
Une solution locative clé en main
Le Grand Besançon Métropole et la région Bourgogne-Franche-Comté ont séduit cet équipementier automobile de rang mondial (4,45 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2022 et 24.000 salariés répartis dans 25 pays), grâce à une solution locative clé en main. Un consortium de partenaires immobiliers et financiers : la société d’économie mixte patrimoniale Aktya, le crédit-bailleur Batifranc et la Caisse des dépôts et des Consignations, ont créé une société pour prendre en charge le volet immobilier de l’opération, soit un peu plus de 20 millions d’euros.
L’État a également mis la main à la poche avec une enveloppe de 800.000 euros via le plan France Relance, ainsi que la région pour 700.000 euros via le fonds régional d’innovation. Ces deux dernières subventions visaient à accompagner l’acquisition du matériel équipant le site de production (lignes d’injection, d’électronique et d’assemblage), l’atelier d’outillage, la logistique et un centre technique.
Un écosystème riche en compétences techniques
Le deuxième argument qui a fait pencher la balance du côté de la Bourgogne-Franche-Comté, est son vivier de sous-traitants dans le secteur de l’automobile. Besançon est connue pour être la capitale française des microtechniques. Le groupe industriel espagnol s’était installé dans le Doubs, en 2012, pour développer la production de solutions d’éclairage intérieur. Antolin y a trouvé des compétences en optique, injection, électronique et découpage. « À l’heure actuelle, Antolin est l’une des rares entreprises à proposer l’offre la plus large et complète d’éclairage intérieur aux clients et à le faire au niveau mondial, en exploitant notre réseau industriel et en comptant sur une équipe hautement qualifiée », souligne Ernesto Antolin, président du groupe éponyme.
De nouvelles opportunités sur le marché de l’électrique ?
Les nouvelles installations de Besançon renforcent l’activité globale du groupe en matière d’éclairage. « C’est une véritable opportunité pour notre croissance future, notamment dans le cadre de notre plan de transformation », se réjouit Ernesto Antolin. Comme toute success story, celle du groupe Antolin avait démarré au sein d’un petit garage de réparation automobile dirigé par les deux frères fondateurs, dans les années 50, à Burgos, en Espagne. Avec leur père, José et Avelino ont inventé́ une rotule de direction destinée à prolonger la durée de vie des composants, qui leur a permis de se faire un nom. Aujourd’hui, alors que le groupe est devenu l’un des leaders mondiaux du secteur des fabricants d’intérieurs de l’automobile, une nouvelle page de l’innovation s’écrit vers la mobilité du futur.
Grâce à la nouvelle usine de Besançon, l’industriel dispose désormais d’un centre technique ultra moderne qui se concentrera sur les nouveaux développements technologiques en matière d’éclairage et d’électronique, comme « les solutions avancées de lumière environnementale dynamique ». La société développe une nouvelle génération de solutions de pointe qui intègrent des nouvelles technologies, des systèmes d’éclairage, des surfaces décoratives et électroniques. « Avec le développement du véhicule autonome et électrique, la voiture cesse d’être un simple moyen de transport, et devient un espace de loisirs où l’on peut réaliser des activités complémentaires à celles déjà habituelles à la maison ou au travail », se projette Ernesto Antolin. « Notre objectif est d’aider les clients à développer un habitacle plus moderne, plus technologique et plus durable », précise-t-il. L’année dernière, l’investissement R&D a représenté près de 3 % du chiffre d’affaires d’Antolin.
Lecture:
Cours de premier cycle universitaire (L1-L2)/Optique/Optique géométrique,Le livre . Ouvrage de référence.
La politique monétaire/Le canal du prix des actifs,Ouvrage .
Photographie/Conseils aux débutants/Acheter les bons accessoires,A voir et à lire. .
Pour lire en automobile/L’Âme universelle,A voir et à lire. . Disponible sur internet.