Nous venons de voir ce texte sur la thématique « l’automobile ». Avec plaisir nous vous en livrons l’essentiel ici.
Son titre (les autonomies et consommations du nouveau Lexus NX 450h+ sont-elles bonnes ?) est parlant.
Sachez que l’écrivain (identifié sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Les informations divulguées sont donc perçues valables.
Chantre de l’hybride, comme sa maison mère Toyota, Lexus n’est pas devenu pionnier de l’hybride rechargeable pour autant. Il aura même fallu attendre fin 2021 et cette deuxième génération de NX pour que le nippon se convertisse à l’hybride à brancher. Empruntée au cousin RAV4 PHEV chez Toyota, la mécanique rassemble un 4-cylindres 2.5 à double injection délivrant 185 ch, couplé, via un train épicycloïdal, à un moteur électrique avant de 182 ch. Le tout complété, sur le train arrière, par un deuxième bloc électrique de 54 ch assurant une transmission intégrale ainsi qu’une puissance totale très confortable de 309 ch. La batterie lithium-ion de 18,1 kWh offre de confortables autonomies électriques puisque nous avons mesuré respectivement 74, 52 et 41 km sur nos cycles ville, route et autoroute, même si ce dernier n’a pas vraiment de sens. Reste largement de quoi faire l’ensemble des trajets maison-boulot la semaine en zéro émission au volant de ce NX. Le tout avec une grande douceur et bien assez de brio, même sur route puisqu’il suffit de 8,6 s pour passer de 80 à 120 km/h sur les seuls moteurs électriques.
Les autonomies électriques vérifiées du Lexus NX 450h+
- Autonomie ville : 74 km
- Autonomie route : 52 km
- Autonomie autoroute : 41 km
Les consommations mesurées, batterie « vide », du Lexus NX 450 h+
- Conso ville : 6,3 l/100 km
- Conso route : 7,2 l/100 km
- Conso autoroute : 9 l/100 km
- Conso moyenne : 7,2 l/100 km
Dépassements musclés…
Bien sûr, c’est encore mieux quand le 2.5 y ajoute sa force, avec seulement 6,5 s dans ce cas. Si les dépassements s’opèrent avec une belle vigueur, nous attendions davantage d’une telle puissance. Un phénomène déjà remarqué avec le RAV4, car la puissance disponible de leur batterie diminue sensiblement quand son niveau de charge est bas. Alors que nombre de leurs concurrents continuent d’offrir dans ce cas des reprises bien plus percutantes, autour de 4 s de 80 à 120 km/h. En contrepartie, ce NX soigne vraiment sa sobriété, même batterie déchargée, une fois qu’il bascule automatiquement en mode hybride, et ce, malgré une masse élevée de 2 013 kg. Surtout en ville, avec seulement 6,3 l/100 km.
Dans cet usage citadin, où son encombrement n’est pas un avantage (4,66 m), le Lexus fait preuve d’une grande douceur à l’usage. Bien sûr, les grosses roues de 20 pouces de cette finition Executive (18 pouces seulement en Luxe) remontent pas mal de trépidations sur les raccords de chaussée, mais la belle progressivité de ses suspensions absorbe avec aisance les plus gros défauts (ralentisseurs…). Avec un pied droit léger, on atteint assez facilement les 50 km/h sans démarrer le thermique, lequel se réveille d’ailleurs presque sans qu’on l’entende, avec une absence totale d’à-coup, pour se couper à nouveau tout aussi discrètement au moindre lever de pied.
…mais douceur à bord
Une douceur de vie à bord très appréciable, renforcée par cet intérieur zen aux formes douces et aux matériaux soignés. Et puis, autre atout en ville, la position de conduite très haute, où l’on surplombe la planche de bord même siège réglé au plus bas, autorise une bonne vision périphérique. Une fois échappé des cités, ce Lexus très habitable continue de préférer la douceur. Malgré l’adoption d’une direction à démultiplication variable, qui s’avère de plus en plus directe au fur et à mesure du braquage, son train avant n’est pas particulièrement incisif. Mais il reste suffisamment efficace en virage, à condition de ne pas le brusquer, sinon il élargit sa trajectoire de façon peu progressive. Une tendance qu’il ne faudra pas oublier sur chaussée mouillée, avec sa masse élevée. Ce nippon préfère donc une conduite apaisée, où, de surcroît, il reste très silencieux tant que son 2.5 ne dépasse pas 2 500 tr/mn. Car pour effectuer un dépassement ou une relance en montagne, où l’effet variateur de sa transmission le fait grimper haut dans les tours, ce 4-cylindres devient alors braillard. Heureusement, ça ne dure pas longtemps.
Un savoir-faire qui se paye
Réussi mais tarifé à l’allemande (à partir de 66 490 €, et 74 990 € pour cet Executive fort bien équipé), ce NX réclame aussi de nouvelles habitudes. Ainsi, si l’ergonomie a progressé depuis la génération précédente, l’activation et le paramétrage des aides à la conduite (aide au maintien dans la file, régulateur de vitesse…) ne peuvent se faire que par les touches droites sur le volant et via l’afficheur tête-haute… que les porteurs de lunettes polarisantes peineront à lire. Et puis, la commande vocale “Hey Lexus” s’avère lente. Enfin, entre temps de réponse trop long et brutalité ensuite, le dosage du freinage reste délicat en cas de surprise.
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Publications:
À travers l’Inde en automobile/38,Le livre . Ouvrage de référence.
Le Péril bleu/II/V,Le livre .
Pour lire en automobile/À quoi bon ?,A voir et à lire. . Disponible sur internet.
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